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LA VIE QUOTIDIENNE : ENTRAINEMENT OU SURENTRAINEMENT ?

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Votre entraineur vous a répété : « Soignez votre récupération ! On progresse en se reposant, lorsque le corps prend le temps de se réparer plus fort après les microlésions provoquées par la pratique sportive. Si vous négligez cette étape clé, vous basculez rapidement dans le surentraînement ».





Bien-sûr, je suis adepte de ce concept et je transmets volontiers ce message en consultation. Cependant, je croise beaucoup de patients sportifs qui travaillent énormément. Bon nombre d’entre eux témoignent que l’énergie déployée dans leur vie quotidienne constitue un véritable entraînement physique et mental pour leur prestation athlétique. Pierre, l’un de mes protégés de retour du marathon des sables m’interpelle : « Heureusement qu’à Paris, entre boulot et entraînement, je dors 3 heures par nuit ! Pendant l’épreuve, c’était la dose habituelle ! Moi le matin, j’étais frais et reposé, les autres étaient décalqués ! ». Attention à vous ! Ne suivez pas aveuglement cet exemple ! Le personnage est hors norme !


L’expérience de Nicolas est plus recommandable : « Si j’ai une compétition en période d’activité professionnelle éreintante, je ne suis pas anxieux mais j’insiste sur la récupération finale. Ce week-end-là, je me couche tôt, je dors un peu plus que d’habitude. Le samedi, je traine à la maison. Je reste dans le bain à bouquiner. Je fais un jeu de société avec les enfants. Je mange équilibré. Je me laisse sombrer dans une petite sieste… Du coup le dimanche, je me sens très en forme et je fais souvent une grosse perf ! »


Alors, pas d’inquiétude ! Si la vie quotidienne favorise parfois le surentraînement, elle peut aussi participer à l’entraînement !


Par le docteur Stéphane CASCUA, médecin du sport.


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