Nicolas a 42 ans, c’est un bon coureur de fond. Il coure le semi à environ 13,5 km/h. Son dernier chrono est d’1H34. En fin de consultation, nous discutons à bâton rompu.
Nicolas : Avant les compétitions, je ne sais pas bien comment m’échauffer. Alors je fais comme avant la séance de piste du mardi soir. Je commence par un footing 10 à 15 minutes. J’enchaîne avec des éducatifs : talon-fesses, montées de genoux, travail du griffé et foulées bondissantes. Après je pousse peu à peu jusqu’à VMA. Ensuite je rentre dans le sas et j’attends en trottinant sur place et en sautant. Qu’en pensez-vous ?
Le Doc : Nicolas, je vais vous donner la définition de l’échauffement suivi d’un exemple pratique … « L’échauffement est l’activité locomotrice, psychomotrice et cardiovasculaire d’intensité et de spécificité croissante, jusqu’à retrouver les caractéristiques de l’activité envisagée ». Ça paraît un peu compliqué mais c’est très simple. Retenez surtout que l’échauffement n’est jamais plus intense ni plus complexe que le thème de la séance. Laissez tomber vos éducatifs et vos accélérations à VMA. L’illustration pédagogique arrive. Au départ des 20 km de Paris, j’étais avec ma fille. Je voulais lui montrer le départ des meilleurs. On a assisté à l’échauffement des kényans : 15 minutes de trottinement à 9 km/h suivies de 3 allonges progressives à 21, leur vitesse sur le parcours. Et hop dans la boite !
Nicolas : Bref, en suivant cet exemple et en adhérent à la définition scientifique, si je pars à la cool en m’ébrouant à l’allure du peloton et en accrochant peu à peu mes 13 km/h, je suis dans le vrai ! Et je ne m’épuise pas avant de commencer !
Le doc : Bonne synthèse Nicolas !
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